Dans la continuité du projet de professionnalisation du club, nous vous présentons aujourd’hui le portrait d’Alexis Barbotin à l’occasion de son entrée en stage au sein des Centaures pour 6 mois.

Pour lui, c’est grâce à un flyer annonçant la Demi-Finale de Coupe de France Elite de 2011 que tout a commencé. L’attitude des joueurs en bord du terrain, les sentiments de solidarité et de plaisir que dégageaient les sportifs dans l’atmosphère poussaient Alexis à prendre une licence de football américain pour la saison 2011/2012.

Joueur, puis bénévole à partir de 2014, Alexis consacre donc énormément de son temps libre aux Centaures de Grenoble, club où, à l’époque, (presque) tout est à bâtir ou à exploiter en matière de communication.

Augmenter la visibilité du club, et améliorer sa communication interne : c’est ce qu’il fait en duo avec Mathieu Gournay. Il a ensuite fait équipe avec Anaïs Segard et Anaïs Feuillet, pour enfin se retrouver seul pour assurer le contenu du site internet, l’alimentation des réseaux sociaux et la rédaction des résumés de matchs.
Alexis crée alors des routines pour l’organisation et la communication des matchs, des procédures pour améliorer les communications interne et externe, des relations presse qu’il faut aussi entretenir par la suite.

Grâce à son expérience professionnelle de fabricant et acheteur aux Editions Glénat, il est « l’architecte » des actions de communication et de beaucoup de projets de l’association, selon Emmanuel Candelera, vice-président et responsable des relations institutionnelles. « Alexis tient une place centrale dans l’association » explique-t-il.
Laurent Lambert, président des Centaures, ajoute qu’à la base, il n’était demandé à Alexis que de s’occuper de la communication digitale. Finalement, il a pris en charge toute la communication autour des 3 disciplines encadrées par le club, et a largement participé à l’évènementiel. « La communication est importante, d’autant plus de nos jours, et encore plus pour les disciplines émergentes que nous proposons. Alexis est devenu notre bras droit à son arrivée. On avait un savoir-faire, mais il nous manquait la capacité de faire savoir. Avec lui, maintenant, on a un savoir-faire en faire savoir ».

Pour tous les deux, la rencontre contre les Giants de St Etienne organisée à Lesdiguières en 2016 fut mémorable. Pour Alexis, en tant que joueur mais aussi bénévole : c’est la première fois qu’il vit un évènement tel que celui-ci : « on a réussi à ramener 3000 personnes pour voir des amateurs jouer » dit-il.
Du côté du président, ce fut le « moment clé » où lui et le bureau, à l’unanimité, ont été convaincus que de l’avoir en salarié serait plus que bénéfique pour Les Centaures. Alexis, par son implication sur l’organisation et la communication du match, en addition avec son travail continu plus que satisfaisant, a su faire ses preuves.
« C’est une chance extraordinaire d’avoir eu Alexis comme bénévole jusqu’à maintenant. Il réunit toutes les qualités et les compétences qu’on attend d’un volontaire… Il est impliqué et aime faire les choses bien, ne se donne pas droit à l’erreur ; il fait passer l’intérêt collectif avant l’intérêt individuel : il a la capacité de hiérarchiser ses priorités en fonction de ses responsabilités dont il a le sens ; sa vision des choses est comparable à celle d’un entrepreneur : il n’a pas peur du risque et croit aux projets. Le tout additionné d’un apport de compétences qui nous manquaient, fait de lui la personne fiable par excellence ».

C’est avec un objectif commun avec le club qu’Alexis rejoint le bureau en tant que stagiaire dans le cadre de son Master Digital et Brand Management jusqu’à septembre. Ensemble, ils espèrent pouvoir développer suffisamment le club pour pouvoir prochainement professionnaliser son poste.

D’après lui, travailler pour un club de football américain, de cheerleading et de flag présente trois intérêts majeurs : le premier, est que ce sont 3 disciplines spectaculaires, ce qui est intéressant d’un point de vue communication. Le second est qu’en France, elles restent peu connues pour le moment et cela présente un challenge pour lui de les faire découvrir. Enfin, il est avantageux de pouvoir laisser libre court aux idées et d’être novateur puisqu’il s’agit d’un marché sportif très peu exploité en France, et ne présente donc aucun stéréotype.

« Ce stage est pour moi l’occasion d’avoir un aperçu de ce qu’on peut faire à temps plein si, plus tard, je deviens salarié au club. Cela me permet aussi un certain soulagement puisque ce que je faisais auparavant en temps libre, je peux désormais le réaliser lors d’un temps dédié à cela ».

Concentrer ses journées sur ce qu’il faisait auparavant en parallèle avec son travail est une chance de pouvoir « effectuer le même travail, mais en mieux ».
Il rajoute : « L’autre avantage est que je vais pouvoir mettre en application ce que j’ai vu en cours. Ce stage me permet de faire mes propres expériences, c’est comme un mini labo où je peux voir ce qu’il fonctionne et ce qu’il ne fonctionne pas. »

Avec une corde en plus à notre arc, il ne nous reste plus qu’à retrousser nos manches pour réaliser nos desseins.